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Le texte de ma lettre au père Noël rédigée à la demande de Nice Matin
« Cher Père Noël,
Tu ne me démentiras pas : les mythes ont la vie longue. Tu en es un illustre exemple, toi qui chaque année tiens en haleine tous les enfants suspendus au verdict de ta hotte invisible.
Vais-je donc joindre ma voix au chœur des enfants (sages bien sûr…) ? Quels désirs inscrire sur la liste de mes envies ? Evidemment la paix sur la terre, un toit pour ceux qui n’en ont pas, du pain pour ceux qui ont faim, une présence auprès de ceux qui sont seuls. Je ne doute pas que si tout cela dépendait de toi, tu y aurais pourvu depuis longtemps, avec ta bonhomie légendaire.
Mais je crois que le progrès, la performance et la lutte contre l’injustice sont avant tout du ressort de chacun, de notre engagement pour les autres, de notre capacité à donner et à servir.
En adultes, les yeux ouverts sur le monde réel, c’est à nous de faire de cette nouvelle année un Noël quotidien, d’en prolonger la magie au cours des douze prochains mois, en partageant nos joies et nos peines, nos espoirs et nos craintes, notre présent et notre avenir, sur la base d’un projet collectif responsable, telle une grande famille rassemblée, unie et solidaire.
Bref, Cher Père Noël, si j’ai quelque chose à te demander, c’est de faire en sorte que les citoyens ne croient plus à ceux qui se font passer pour toi. Et que les contribuables, qu’ils portent ou pas un bonnet rouge à ton image, ne soient plus considérés comme le Père Noël par trop de décideurs politiques.
En attendant, continue de faire briller les yeux de nos chers enfants et de leur donner du rêve. Bon Noël Père Noël, et bel ouvrage à nous tous. «
Cannes, décembre 2014
Ma réaction au décès de Lucien Neuwirth
La disparition de Lucien Neuwirth me touche et m’affecte, comme tous ceux qui ont connu sa voix puissante et approché son esprit délicat.
Il était l’homme des résistances plurielles, engagé très tôt dans le combat de la France libre aux côtés du Général de Gaulle qu’il a suivi avec fidélité et conviction sur le chemin de la reconquête politique.
Il reste l’homme d’une cause singulière et universelle, car en émancipant le corps des femmes, il a libéré la conscience des hommes.
Profondément respectueux de la famille, il a défendu sa loi à l’aune des valeurs qu’elle porte en elle. Il a fait valoir sa vision affranchie sans faiblir face aux attaques les plus véhémentes et arcboutées de son propre camp politique.
Par son engagement « sociétal » avant l’heure, Lucien Neuwirth a fait tomber carcans et préjugés, sans abdiquer ses principes.
Il était l’ami de Cannes où le souvenir de son engagement reste une fierté de notre histoire locale. Il y séjournait encore régulièrement et j’étais toujours heureux et honoré de le rencontrer. Ses récits de résistant, ses conseils politiques, ses traits d’humour étaient précieux et savoureux.
Aujourd’hui, je partage la peine de ses proches et de sa chère épouse, Sophie, dont je sais le chagrin et salue le courage.
Cannes, mardi 26 novembre 2013
David Lisnard
Premier adjoint au Maire de Cannes
Conseiller général des Alpes-Maritimes
Réaction de David Lisnard au décès de Jean-Claude Montesinos
« Je viens d’apprendre avec beaucoup d’émotion la nouvelle de la disparition soudaine de Jean-Claude Montesinos, Président du Yacht Club de Cannes.
En ces très tristes circonstances, je partage la peine et le chagrin de tous ceux qui ont connu et apprécié cette belle personnalité qui a fait du Yacht Club de Cannes un club emblématique de l’identité maritime de notre ville. J’avais plaisir à travailler avec lui comme Conseiller général ou au nom de la Ville, pour défendre une certaine idée de la mer, du nautisme et de la voile à Cannes.
Je conserve notamment le souvenir ému de nos derniers échanges où il m’avait été donné de féliciter Jean-Claude Montesinos pour l’exploit qu’il venait d’accomplir en traversant l’atlantique en solitaire à bord du Souriceau.
Le « bras de fer » marin qu’il avait engagé avec l’océan était non seulement une performance sportive, mais aussi et surtout une aventure personnelle témoignant à la fois de sa volonté et de son humilité face à la nature.
En homme libre, Jean-Claude Montesinos chérissait la mer. En homme fidèle, il était profondément Cannois, attaché à notre âme de ville qu’il a su, avec son équipe, insuffler au Yacht Club de Cannes en assurant son rayonnement et sa notoriété.
Mes condoléances les plus sincères et émues vont à sa famille, à ses proches, et à tous les membres du Club qu’il avait fédérés autour de valeurs simples et authentiques de camaraderie et d’ouverture sur le monde.
Bon vent pour cette ultime traversée. »
David LISNARD
Cannes, le 30 août 2013
Message de Voeux pour l’année 2013
ESPOIR D’UNE ANNÉE DE CONFIANCE ET DE PARTAGE CRÉATEURS
Au seuil de la nouvelle année, je tiens à vous adresser du fond du cœur pour 2013 mes vœux les plus chaleureux, ainsi qu'à vos proches et tous ceux qui vous sont chers.
Je vous souhaite de connaître des moments de grand bonheur et aussi les mille petites joies d'une vie quotidienne sereine et souriante.
La page qui se tourne avec 2012 aura été, malheureusement pour beaucoup, éprouvante. La crise persistante – en fait une profonde mutation de société – qui frappe l'Europe, a fait s'effondrer des repères solides que l'on croyait immuables, fragilisant ainsi les plus vulnérables d'entre nous et les plus isolés. Ce passage douloureux à un "nouveau monde" laisse de très nombreux foyers sur le bord du chemin, les privant de l'essentiel en les privant d'espérance pour eux-mêmes et pour leurs enfants.
Face à la nécessité d'affronter cette réalité, le Président de
Les appréhensions, les peurs et les incertitudes du lendemain sont des réalités que nous ne pouvons nier et que nous devons regarder en face avec lucidité.
Avec la même lucidité, nous devons aussi être conscients des ressources inestimables de la confiance et plus particulièrement de la confiance en soi que chacun porte en lui, et qui se cultive de l’intérieur, quels que soient les aléas, les blessures et les accidents de la vie.
Il ne s'agit pas d'opposer à la réalité l'incantation d'une confiance abstraite. Il s'agit de combattre de façon positive et réaliste le fatalisme du découragement, en étant pleinement convaincus des potentialités que recèle la volonté lorsqu'elle est tendue vers un but, un objectif, un projet.
Chacun peut puiser dans son expérience et dans l'expérience de ses réussites, de ses victoires personnelles – voire même de ses échecs – les ressorts des succès à venir.
Chacun doit voir dans le partage de ses expériences, une source de confiance de créativité et d’énergie pour son propre accomplissement.
Cette confiance lucide renaîtra aussi de notre ambition collective, de notre sentiment d'appartenance à la même communauté, un sentiment nourri par nos racines et tourné vers l’avenir. Ce sentiment s’est peu à peu dilué dans la crise, le pessimisme ambiant et, disons-le, dans la faiblesse du message porté ces derniers temps par nos « instances dirigeantes ». Plus que jamais, ce qui fait le socle de nos références est mis à mal par le retour des sectarismes qui divisent et qui heurtent, qui dictent et édictent, qui désignent les « bien » et les « mal » pensants et pointent d’un doigt accusateur tous ceux qui, parce qu’ils défendent leurs valeurs et leurs convictions, sont assignés au rôle d’opposants à toute forme de progrès.
Cette vision réductrice, de « petit angle », masque en réalité la vacuité d’une vraie ambition pour notre pays (qui n’est pas celle de savoir si le mariage doit être autorisé pour tous, quelle que soit l’importance de cette question pour de nombreux couples et familles).
De la même façon, l’approche manichéenne qui consiste à appauvrir les plus prospères au lieu d’enrichir les plus démunis est une source de découragement profond pour tous ceux qui veulent entreprendre et qui se heurtent à des règles, des lois, des mesures qui sont autant de freins à leur volonté et qui privent notre pays de son génie créatif.
Pour 2013, nous devons nous tourner vers une ambition durable pour nous-mêmes, pour notre pays, et pour notre ville. Et le premier degré de cette ambition doit être celui de la prospérité. Que faire d’un projet de vie s’il n’est pas soutenu par un emploi durable ou un toit pour se loger ?
Souhaitons que cette année 2013 se révèle celle d’un juste partage de l’effort national à accomplir pour redresser
C’est l’ambition que je porte pour notre merveilleuse ville, Cannes, avec notamment la concrétisation du technopôle autour de Thales Alenia Space, qui accueillera une pépinière d’entreprises, des espaces de co-working, de rencontres entre porteurs de projets, universitaires et financiers, de « fertilisation croisée ».
Le « partage cannois » sera celui aussi d’un cadre urbain qui continue chaque jour de s’embellir, de se moderniser, tout en restant fidèle à son identité. Nos rues vont continuer en 2013 à trouver une nouvelle jeunesse, la piscine olympique sera inaugurée à
Bien sûr, la crise ne s’est pas arrêtée aux frontières de Cannes, elle frappe aussi chez nous, mais globalement moins durement qu’ailleurs. Elle n’a pas atteint notre énergie créatrice, elle n’a pas découragé ceux qui font confiance à notre destination, à notre dynamisme économique, à notre potentiel de développement, à la solidité de nos finances et à la viabilité de nos projets.
C’est plus qu’un signe, c’est un signal pour tous les porteurs de projets, tous les entrepreneurs, auto-entrepreneurs, artisans et commerçants qui doivent trouver à Cannes les conditions propices à développer une activité – charge à chacun par son travail et son talent, parfois sa chance, de la faire prospérer -.
Sortir de la crise est une œuvre de volonté et de lucidité. Elle exige beaucoup de réalisme et de rigueur morale, ce qui n’a rien à voir avec l’austérité du conformisme (et inversement)… Plus que jamais, nous devons nous tourner vers tous ceux qui ont envie de faire, d’agir, de créer, d’innover ; vers tous ceux qui ont en eux le ressort de la création quelle qu’elle soit, quelle que soit sa taille, sa nature ou sa forme.
Plus que jamais, nous devons faire preuve de solidarité et de dignité collective en conservant à notre ville sa qualité et son cadre de vie, son attractivité, en encourageant tous ceux qui font chaque jour ce qu’elle est, qui contribuent à son dynamisme, qui sont les artisans de son quotidien, par leur activité ou leur engagement associatif, par leur esprit de solidarité ou tout simplement, mais c’est essentiel, par leur fidélité à ce que nous sommes et qui fait notre identité et notre singularité gagnante.
Voilà mon message pour 2013 : une confiance en nous-mêmes comme source de confiance collective et un élan de partage comme source de volonté pour agir.
J’ajoute à ces vœux, que je forme du fond du cœur, une pensée sincère et fidèle à tous ceux que la maladie ou la perte d’un être cher affectent. A ceux-là en particulier, j’adresse mon soutien en leur témoignant qu’au-delà de la solitude de l’instant, nous avons la chance d’appartenir à une ville que je crois, que je sais, que je veux, unie et solidaire, où les mains qui se serrent sont aussi des mains qui se tendent.
Belle et heureuse année 2013 à vous et ceux que vous aimez.
Fidèlement,
Le coq est en deuil.
"Ah putain, c'est pas bon ça", aurait-il certainement commenté.
Je viens d'entendre que Thierry Roland était mort. Et je constate que cela m'attriste, un peu avec surprise il faut l'avouer ; en tout cas plus que je ne l'aurais imaginé.
La mort de l'homme, bien sûr et avant tout. L'éloignement aussi de moments partagés en famille et entre amis, de belles communions devant la lucarne, autour du ballon rond et du maillot bleu, dont celle de la demi finale de la Coupe du Monde 1982 à Séville, perdue mais glorieuse contre l'Allemagne, restera pour moi comme la plus intense, avant même l'épopée victorieuse de 1998.
Tous les téléspectateurs connaissaient les traits du journaliste sportif à la tête ronde (et, sur un terrain, aux pieds carrés), les paradoxes du pilier du Variétés Club de France, à l'éducation si britannique et aux saillies verbales si franchouillardes.
Tout le monde connaissait ses excès, ses dérapages parfois. Thierry Roland en cela était transgressif, ce qui, ne le cachons pas, est jouissif.
Aujourd'hui il reste une certitude, simple : un match sans ses commentaires, ce n'est pas pareil. Car Thierry Roland était une voix à nulle autre identique, une voix qui faisait cocorico "dans le poste". Parfois drôle, parfois fulgurante, parfois beauf, parfois exaspérante, toujours passionnée, toujours sincère, toujours généreuse.
Pour le dire autrement, Thierry Roland faisait partie de notre patrimoine "télé-footballistique". Je lui souhaite depuis là-haut de voir de beaux matchs et de grandes victoires, bien sûr de l'équipe de France, et pourquoi pas de celle du paradis.
Hommage à Frédéric Mistral
Hommage à Frédéric Mistral
VENT DU LARGE
Sans trop forcer le trait, on pourrait considérer que Frédéric Mistral est à la littérature française ce que son vent éponyme est à l’atmosphère : une force tourbillonnante, puissante et entêtante, en suspension comme les points dont le poète use pour laisser au lecteur la liberté de ponctuer sa pensée.
Une force de celles capables d'agacer les humeurs académiques les mieux réglées, non pour affaiblir le verbe ou brouiller sa portée mais pour mieux servir une précision qui, pour refléter sa propre culture, doit s’exprimer dans son propre langage.
Si la langue a du génie, c'est celui de la terre et des hommes qui en ont cultivé les accents en notre lumineuse Provence, terre d'éclosion du Félibrige, son miroir culturel.
Mais ne nous trompons pas, cette « écriture d’Oc », au service d’un nouveau champ poétique et littéraire, n’est pas une offense à notre Français (et à tout le chemin parcouru depuis Villers Cotteret). Une intelligence aussi sensible n’était pas faite pour mener le combat de l’exclusion mais celui de l’ouverture.
Frédéric Mistral est né au seuil de la Monarchie de Juillet. Il est mort à celui de la grande guerre. Ces repères l'inscrivent dans le temps d’une France traversée par des incertitudes et des révolutions, par des bonds et des remous, au sein desquels il a trouvé sa fixité dans le langage de ses racines, porté jusqu'à la maturité du prix Nobel.
Quelle merveilleuse reconnaissance pour le grand homme provençal dont les textes côtoient ceux des grands talents de son temps aux accents plus pointus. Lamartine, qui n’est pas le moindre des génies, n'a t-il pas été le meilleur ambassadeur de l'œuvre de Mistral !
D'académique, le petit Frédéric a les bases et la rigueur. C'est en cela que le Félibrige est un mouvement de fond, durable, structuré et pensé. Il n'a rien de la caricature outrancière d’une Provence folklorique dont certains pourraient sourire avec condescendance.
Cette vision-là serait une tromperie, une insulte et une griffure faite à notre âme provençale qui, comme les autres expressions régionales, est constitutive de notre identité collective. Les racines du Félibrige sont solides et anciennes, elles plongent en profondeur dans la terre du sud, elles racontent une histoire pleine de nuances et de subtilités dont nous avons le respect et dont nous cultivons le riche héritage.
Et si nous sacrifions à l'exercice de la modernité (ou de la transposition), la tentation est forte de rapprocher ce legs culturel de la question de l'identité telle qu'elle se pose aujourd'hui d'une façon générale et à Cannes de façon plus singulière.
Notre ville est traversée par la culture et les influences de la Provence et de la Cote d'Azur (invention géniale et récente). Ce carrefour la rend fertile et nourrit son identité de « village global ».
Notre belle cité cannoise s’est forgée dans ce double mouvement ; elle est pétrie des ces appartenances venues des terres et ouvertes sur la mer. Elle réunit deux mondes abreuvés à des sources devenues amies et « tressées » par des années de rayonnement commun.
Ignorer cela, voire opposer cela, c’est passer à côté de ce que nous sommes et, surtout, passer à côté de ce que nous devons être : locaux et mondiaux. C’est condamner notre ville à n’avoir qu’une âme hémiplégique, infirme d’une partie d’elle-même, et allant claudiquant vers un avenir alors incertain.
Cannes est une ville de fidélité à ses racines autant que d’ouverture au monde. C’est ma vision de Cannes, parce que c’est simplement la réalité de son histoire et encore plus la force de son destin.
Nos racines sont celles de Mistral bien sûr, elles renvoient aux belles images et aux sonorités épiques de Mireille (Mirèio), elles doivent aussi beaucoup au coup de foudre détonateur et bienfaiteur de Lord Brougham qui, d’une façon certaine, a été le complice « collatéral » de notre identité.
Respecter la terre, la langue et la culture de nos ancêtres, sans renier l’immense apport d’influences nouvelles tout aussi puissantes et fondatrices, voilà une jolie convocation de l’histoire et une belle promesse d’avenir.
Tout cela montre bien que les hommes fabriquent la mémoire des pierres au moins autant que les pierres fabriquent la destinée des hommes. Et pour ne pas abandonner Mistral, sachons rappeler la très belle phrase d’un poète d’un autre genre, René Char : « vivre, c’est s’obstiner à achever un souvenir ». Ainsi nous donnons du sens et de la densité à notre identité, dans toutes ses composantes qui en font le plus beau des Arlequins, fidèle à tous ses passés donc fidèle à son avenir provençal et mondial.
A Cannes, le Mistral devient vent du large.
David Lisnard, le 23 mars 2012
Le combat reprend
C’est une question de décence, je me suis abstenu de réagir, de tweeter, de m’exprimer ces derniers jours.
Décence humaine par respect des victimes de ces effroyables tueries, respect de leurs familles, respect du deuil. Cela s’appelle la civilisation.
Décence politique ensuite. Comment peut-on s’invectiver, se déchirer, parfois s’insulter entre internautes comme je l’ai lu sur des réseaux sociaux, alors que les évènements dramatiques ,qui sont le déclencheur de ces affrontements, sont en cours ?
Comment des candidats à la présidentielle ont-il pu, immédiatement après la tuerie de l’école, faire des déclarations politiques liant l’absurdité tragique de cet abominable assassinat au « contexte politique », « aux discours de stigmatisation », etc ?
Comment un candidat qui, annonçant qu’ils suspendait sa campagne mais se voyant déjà chef de l’Etat, a-t-il pu faire des déclarations très générales sur la nécessité d’arrêter le meurtrier pour rester dans le champ médiatique, tout en continuant de dire et de répéter qu’il suspendait sa campagne ?… Et comment des élus et militants ont-ils pu à chaud, immédiatement, commenter et dénoncer ces postures ? Il suffisait d’attendre quelques jours – le temps de décence -.
Alors que le meurtrier présumé a été retrouvé en un temps record par la Police et que continue un « siège » pour l’interpeller (siège nommé sur nos écrans « assaut », qui prend le temps qu’il doit prendre, n’en déplaise aux médias d’information continue, pressés de ne plus meubler pour ne rien dire au cours de bavardages redondants et de montrer les images du sang final), comment dès mercredi matin peut-on tout de suite faire des déclarations péremptoires à visée électorale sur un drame non achevé, en instrumentalisant l’émotion et procédant par amalgame ?
Oui, comment une telle indécence est-elle possible ? Dire que l’on ne fait plus campagne pendant quelques heures, c’est se taire quelques heures sur tout ce qui a trait à l’affrontement partisan.
Quand je regardais les images et lisais les échanges, non seulement je m’imposais sans peine ce temps de sobriété de l’expression, mais je n’avais simplement pas le cœur à twitter.
Aujourd’hui, parce que ce meurtrier innommable est cerné, peut-être arrêté ou mort au moment où vous lisez ces lignes, parce que les enfants et le père de famille sont inhumés, parce que les soldats ont été honorés, parce que la vie est la vie, je reprends le clavier et une forme de combat, à ma petite place de citoyen engagé, d’élu motivé, d’homme passionné.
Ce combat est celui du débat démocratique, des valeurs républicaines, d’un engagement politique à la fois entier et distancié, le combat de l’affrontement des idées et des personnalités, le combat de l’autodérision, de l’humour parfois, bon ou mauvais, du bonheur d’échanger dans un pays libre, notre belle France, le combat de l’amour de son prochain et de l’amour propre. Le combat qui fera que le fanatisme perdra. Le combat pour nos enfants.
David Lisnard, jeudi 22 mars 2012
Protection et valorisation agricole de la basse vallée de la Siagne : le projet cannois est en marche !
Article publié le 30 janvier 2012 dans 20 Minutes
23 janvier 2012 : appel à la mobilisation positive des Cannois face aux chocs de 2012
Communiqué:
David LISNARD a présenté ses vœux aux Cannois devant plus de 1 200 personnes réunies aux Théâtre Croisette et Salon Méditerranée de l’hôtel JW Marriott. Dans un discours portant sur des enjeux tant nationaux que locaux, l’élu cannois a appelé chacun à la mobilisation générale pour faire face aux chocs de l’année 2012, tout en prenant date pour le printemps 2014.
23 janvier 2012 à 19h15 : David Lisnard dans l’une des deux salles pleines pour l’occasion
Plus de 1200 de Cannois étaient présents au côté des élus de la majorité municipale emmenés par le Député-maire
A noter également, la présence en nombre des présidents de syndicats socio-professionnels (Hôteliers, Taxis, Plagistes, Initiatives)et d’associations de commerçants et de quartier (Union Boccassienne des Artisans, Commerçants et Industriels ; Association des Vieilles Familles Boccassiennes ; Association pour
Dressant le bilan de l’année écoulée,
Abordant l’année 2012,
– choc de mobilisation électorale et plus largement citoyenne,
– choc d’espérance, notamment pour la jeunesse.
Citant les principaux projets cannois en cours de réalisation ou à venir,
A la veille des échéances électorales nationales (présidentielle et législatives),
Au terme de son discours, après avoir énuméré un ensemble de propositions concrètes pour développer et faire de Cannes une ville de l’Economie créative ainsi que différentes mesures à destination de la jeunesse, David LISNARD a rappelé que le temps de la campagne n’était pas encore venu mais restait plus que jamais à l’action, sans pour autant esquiver les échéances plus lointaines des élections municipales: «
Voeux de David Lisnard – Lundi 23 janvier à 18h30 – Hôtel JW Marriott
Voeux de David Lisnard – Lundi 23 janvier à 18h30 – Hôtel JW Marriott