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2012 : l’audace d’un « optimisme raisonnable ».
2012 : L’audace d’un «optimisme raisonnable»
Voeux aux salariés du Palais des Festivals et des Congrès de Cannes
Comme le veut la «tradition» instaurée il y a onze ans (déjà!), j’ai le plaisir de vous adresser mes vœux de bonheur pour la nouvelle année. Que celle-ci vous apporte, ainsi qu’à tous vos proches, une santé éclatante, de la prospérité, et beaucoup de joie de vivre au quotidien.
J’ai une pensée particulière pour ceux qui souffrent, sont isolés, victimes de la maladie. Formons le vœu qu’ils trouvent en 2012 des motifs réels d'amélioration de leur situation et la force de l’espérance.
Dans une période si mouvementée, qui voit se succéder trop de mauvaises nouvelles, dans un environnement global anxiogène, voire porteur d’angoisse économique et sociale, adresser ses vœux devient un exercice audacieux.
Et pourtant, non seulement souhaiter le bonheur à autrui aide un peu à y parvenir, mais la responsabilité de celui qui a en charge une collectivité, dont une entreprise, est de tenter constamment – sans tomber dans la méthode Coué – de créer un élan positif, de rassembler les hommes autour de valeurs et d’objectifs communs, de préparer l’avenir sans se laisser aller à la facilité des humeurs et du renoncement.
Ainsi, nous pouvons – devons – faire preuve d’un optimisme raisonnable malgré la crise violente qui frappe le monde, en particulier l’Europe, que nous subissons.
«Optimisme raisonnable» d’une part, car effectivement rien n’incite à un optimisme «délirant»… ; d’autre part car cet optimisme, pour être constructif et concret (et non celui des imbéciles heureux) doit se fonder sur la Raison, c'est-à-dire sur des facteurs objectifs et réalistes.
Or, dans cet esprit, tout en restant lucide sur les immenses difficultés qu’il faut affronter, les motifs d’optimisme ne manquent pas. Il suffit de savoir les regarder.
Tout d’abord, observons que notre entreprise, la SEMEC, est devenue un véritable pôle local de solidité et de stabilité dans la performance. 2011 restera comme un millésime très positif en termes de chiffre d’affaires et de résultat, et unique dans notre mémoire d’entreprise avec l’accueil du G20. Cet événement constituera pour longtemps la vitrine de notre savoir-faire et une source de légitime fierté professionnelle pour chacun d’entre nous.
Sur des bases financières, managériales et comportementales saines, l’entreprise Palais des Festivals et des Congrès peut aborder avec confiance les années à venir, tout en restant lucide sur les dangers commerciaux qui résultent de l’instabilité mondiale et de la volatilité des affaires. 2012 de ce point de vue est une année périlleuse que nous devrions traverser en limitant les dégâts, en gardant un niveau élevé d’activités, avec même de beaux succès comme en témoignent les arrivées et signatures récentes de nouveaux salons, congrès et événements professionnels. Au vu du carnet de commandes qui se consolide, nous savons aussi d’ores et déjà que 2013 et 2014 seront de très bons crus.
En 2012, le Palais continuera à se moderniser et progresser. Nous avons inauguré en 2011 le «nouveau palais», blanc, dans le cadre des travaux dits «Druet». Il s’agit d’une réelle réussite fonctionnelle, logistique et esthétique, avec un strict respect des coûts et des calendriers. Il reste à réaliser les travaux dits «Wilmotte».
Contrairement aux précédentes opérations, la Ville n’a pas délégué la Maîtrise d’Ouvrage à la SEMEC et nous ne sommes donc pas partie prenante dans l’exécution du projet. Ceci-étant, compte tenu de plusieurs facteurs, je souhaite que la municipalité revoie le programme des travaux qu’il reste à réaliser au sein du bâtiment du Palais des Festivals et des Congrès. En effet, tout d’abord, en raison de l’instabilité économique actuelle à l’échelle internationale, nos clients veulent le moins de perturbations possibles de leur événement dues à des travaux dans le bâtiment. Ensuite, dans le cadre de la finalisation par les services de la Ville et l’architecte Maître d’Oeuvre du projet, celui-ci ne correspond plus au budget, au programme et au calendrier initiaux. C’est pourquoi je plaide très clairement au sein de la Mairie pour une approche prudente et pragmatique, qui consiste à n’accepter ni dérapage budgétaire, ni retard des opérations, ni les nouvelles conditions de la Maitrise d’Oeuvre. Il est plus raisonnable de reprendre le dossier avec un étalement des travaux restants à réaliser, en commençant par les plus urgents et prioritaires, notamment ceux du foyer, et en reportant ceux prévus dans le Grand Auditorium, très pénalisants pour l’activité.
Quoi qu’il en soit, même en étant devenu «un vieux président» (avec un record de longévité à ce poste…), comptez sur moi, avec toute l’équipe de direction emmenée par Martine Giuliani, pour défendre notre entreprise, son activité, sa bonne gestion, son image et, en priorité, celles et ceux qui y travaillent.
Cet optimisme raisonnable s’applique aussi sans difficulté à notre ville. Cannes continuera en 2012 à s’embellir, à renforcer son attractivité touristique et sa qualité de vie pour ses habitants avec des opérations aussi concrètes que des rénovations de rues, les travaux du nouveau Montfleury (comprenant une piscine publique, une salle municipale, un parking, des tennis et un jardin public), de la nouvelle école Mont Chevalier à La Bocca, de la future piscine olympique à La Bocca et ceux de l’ambitieux éco-quartier place du commandant Maria, etc.
Quelle satisfaction – et quel plaisir – en 2011 d’avoir vu ouvert le superbe hôpital attendu depuis des décennies et commencés les travaux de la future gare. Cannes progresse, cela se voit, et mérite d’être su !
Surtout, les choses se font sur des principes budgétaires performants et vertueux, puisque les taux d’impôts communaux n’ont pas augmenté depuis 2001 (ce qui est quasi exceptionnel en France) et, conformément à mes attentes et préconisations, la dette communale baisse depuis quatre ans ; parallèlement, sur la période, l’actif détenu par la ville, c'est-à-dire le patrimoine communal, a augmenté. Autant d'éléments quantifiés et vérifiables.
Enfin, une prévision optimiste et raisonnable pour 2012 peut-elle s’appliquer au pays et au monde ?
Au risque de vous surprendre, j’en suis objectivement convaincu. D’abord parce que nous n’avons pas le choix ! En effet, de même qu'on ne gagne jamais une compétition sportive en se lamentant sur ses faiblesses et en admirant les performances des autres compétiteurs, on ne sort pas une société de la crise en disant simplement que «le pays est foutu»…Bref, on n'affronte jamais une situation victorieusement, on ne règle jamais des problèmes, en se contentant d’en souligner l’intensité. Les temps sont difficiles, notamment pour les Français qui vivent dans l’économie du risque : les petits commerçants, les artisans, les ouvriers, les patrons et employés de PME, les indépendants, les salariés de groupes en difficulté. Le chômage en est la manifestation la plus violente et douloureuse, tel un cancer social qui ronge la société et la confiance des individus en eux-mêmes.
Mais seuls des efforts et un sursaut collectif massif, équitable, permettront de s’en sortir. C’est l’enjeu de la prochaine présidentielle.
Je n’ai jamais fait et ne ferai jamais ici de remarque politique, partisane. Je dis simplement que si la crise a une vertu, c’est celle de remettre les vrais enjeux au cœur du débat, de rapprocher le discours sur «ce qu’il faut faire pour la France» des attentes exprimées par les Français.
En 2012, l’élection présidentielle constituera un rendez-vous avec la vérité, un rendez-vous avec la responsabilité, un rendez-vous citoyen à ne pas manquer.
La crise traduit le changement de monde dont l’épicentre n’est plus l’Europe et les Etats-Unis. Contrairement au discours ambiant, notre pays, par son histoire, sa culture, la force de ses territoires, la qualité de ses infrastructures, son dynamisme démographique, son esprit entrepreneurial, c'est à dire ses entrepreneurs qu’il convient de valoriser et d’encourager, sa créativité et ses valeurs, possède la capacité de rebondir et d’être conquérant, dans une Europe à la gouvernance modernisée et renforcée, moins technocratique et préférant le bon sens aux mauvaises normes.
Voici quelques uns des paramètres qui, pris en compte avec lucidité, peuvent amener à construire une année 2012 raisonnablement optimiste !
Pour reprendre les mots du philosophe Alain, préférons «l’optimisme de la volonté au pessimisme de l’humeur».
Belle et heureuse année à vous et à ceux que vous aimez.
Bien sincèrement,
Le Président,
David LISNARD
MERCI
« Cannes. Le sommet du G20 est derrière nous. De l’avis unanime de l’organisateur – l’Etat – comme de l’ensemble des trente-quatre délégations présentes et des observateurs, le plus grand sommet international jamais accueilli en France s’est déroulé à Cannes de façon optimale.
Aucun couac technique, aucun problème de sécurité, aucune erreur logistique.
Les rigoureuses et fiables équipes de la SEMEC (Palais des Festivals et des Congrès), les personnels impliqués de la Ville de Cannes, les sociaux-professionnels locaux intervenant dans la chaîne de l’évènementiel, ont tous leur part, parfois déterminante, dans ce succès organisationnel, qui, indépendamment du contenu politique, économique et diplomatique du sommet, contribuera durablement à la bonne image de notre pays et surtout de notre ville.
Que n’aurait-on dit (et que d’ailleurs certains ne disaient-ils pas avant le sommet, y compris en conseil municipal ou dans nos rues !) si une seule vitrine avait été brisée par un altermondialiste violent, si un seul convoi avait été mal acheminé ou en attente, si des prestations de sonorisation, traduction, hébergement, restauration, coordination des services de la sécurité et tant d’autres, s’étaient avérées défaillantes ?
Que n’aurait-on dit (à juste titre) si un habitant n’avait pu avoir accès aux soins durant l’évènement, si seules les zones badgées autour du Palais des Festivals et des Congrès avaient été sécurisées et les autres quartiers abandonnés à des manifestants qui, lors de tous les sommets organisés en France comme ailleurs, avaient jusque là réussi à provoquer des dégâts, mais pas ici ?!
Que n’aurait-on dit si nous ne nous étions pas impliqués en permanence pour tenter de donner le meilleur du professionnalisme cannois, montrer que notre centre de congrès, l’un des plus importants d’Europe et le deuxième de France, que notre ville dans son ensemble, sont performants et compétitifs ?
Notre pays sait encore faire preuve de professionnalisme. Cannes en a été la vitrine.
Bien sur, les contraintes –et parfois pénalités – pour nous, habitants ou/et actifs cannois ont été fortes pendant trois jours, bien sûr les difficultés ont été nombreuses, bien sûr aussi le travail préparatoire en amont a, sur certaines problématiques, duré dix-huit mois. Les changements de dernière minute, dus à une actualité internationale totalement débridée, ont mis à l’épreuve de façon concluante l’exceptionnelle réactivité des équipes du Palais des Festivals et des Congrès.
Nous avions tenu à clairement énoncer bien en amont et à de multiples reprises, pour que personne ne soit mis devant le fait accompli, les procédures de sécurité qui accompagnent immanquablement un tel sommet et logiquement imposées par l’Etat.
Que chaque Cannois, chaque commerçant, chaque membre d’une profession libérale et de toute autre activité présente traditionnellement dans le centre de Cannes, soit chaleureusement remercié pour sa patience durant ces trois jours et sa compréhension des enjeux.
Ceux qui ont consenti un sacrifice dû aux contraintes inhérentes au G20 peuvent avoir conscience d’avoir œuvré à une opération très positive pour leur ville, Cannes.
La crédibilité de notre cité, affichée aux yeux du monde entier et saluée par les plus grands décideurs de la planète, restera longtemps comme un gage d’attractivité et un supplément de compétitivité par rapport à toutes les villes concurrentes.
Surtout, au-delà de ces légitimes et essentiels paramètres économiques, commerciaux et sociaux, comment ne pas ressentir une fierté unique, en tant que Cannois, d’avoir vu le Président de la République Française et le Président des Etats-Unis d’Amérique côte-à-côte, devant notre monument aux morts, symbole de la fidélité à nos aïeux Cannois, à nos valeurs républicaines, à notre foi en la liberté, à notre espérance dans l’avenir de la démocratie et de notre civilisation.
Ne banalisons pas cet immense évènement qui s’est déroulé dans notre ville comme ce solennel et si émouvant rendez-vous au pied de la mairie – mairie qui, quelle que soit la municipalité, incarne le territoire, l’histoire et le peuple cannois dans toutes leurs diversités et leur unité.
Soyons fiers d’être Cannois. »
David LISNARD, le 8 novembre 2011
25 septembre 2011 : Hommage aux Harkis morts pour la France
Discours de David LISNARD
A travers cette journée nationale d'hommage aux Harkis, notre Nation exprime de façon officielle et solennelle la reconnaissance de la France envers les Harkis, envers les forces supplétives, envers les musulmans d'Algérie qui, au cours de la guerre d'indépendance, firent le choix de la France.
A l'appel de la République, ces hommes se sont levés, par loyauté, pour mener un combat difficile et plus qu'incertain, sur leur propre terre face à leurs frères, au sein des Groupes mobiles de sécurité, des groupes d'autodéfense, des sections administratives spécialisées. Ils sont devenus Harkis, Moghaznis, Spahis, Tirailleurs, Assès.
Au sein des forces supplétives, plusieurs milliers d'entre eux ont disparu dans des combats à la violence extrême. Cet après-midi, nous pensons à eux, à tous ceux qui pour avoir poursuivi le rêve d'une Algérie française et s'être battus pour cela ont finalement perdu la vie. C'est leur souvenir qui nous rassemble, c'est leur mémoire que nous honorons.
Je tiens d'ailleurs à associer à notre hommage tous les rapatriés, Pieds-noirs comme Harkis. Quel déchirant paradoxe ont vécu ceux qui ont choisi leur patrie et, pour cela, ont perdu leur terre. Oui, nous leur devons mémoire et respect.
Mais cela suffit-il ?
Rendre hommage aux Harkis, c'est certes reconnaître la part qu'ils ont prise à la défense des intérêts de la France au sein de son ancien Empire ; c'est évidemment saluer leur honneur et leur abnégation. Mais c'est aussi admettre que la France n'a pas été à la hauteur de leur engagement pour elle ; c'est reconnaître la faute de ne pas avoir su leur donner, ni à leur enfants, la place qui aurait dû être la leur sur le continent.
Heureusement, tout ne fut pas noir ; et des villes ont su s'attacher à faire preuve d'attention concrète et de soin, en matière de logement, d'emploi, de formation. Ce fut toujours le cas à Cannes.
Je sais combien de souffrances et de blessures les conséquences de ce conflit ont engendrées dans la chair, le coeur et l'esprit des Harkis, de leurs descendants, comme de tous les Français d'Algérie. Je sais l'injustice que vous supportez depuis des décennies. C'est pourquoi notre pays, la France, doit aller au-delà de la commémoration. La France doit aller au bout de son devoir à l'égard de vos pères et à votre égard.
C'est ma conviction profonde, parce que c'est une question de justice, une question morale, une question de dignité. C'est aussi, j'en suis sûr, la conviction de notre député-maire, Bernard Brochand, que je présente aujourd'hui parmi vous.
Le combat que vous avez mené, ou que vos pères ont choisi de mener, était un combat difficile et courageux qui obligeait au sacrifice. Et la France ne l'oublie pas, bien au contraire, elle témoigne aujourd'hui son attachement à votre communauté de destin. Elle doit poursuivre son devoir de mémoire en défendant l'intégrité et le souvenir de ces combattants, y compris face aux dirigeants Algériens. Car la France ne peut, ne doit, être seule à donner des signes de réconciliation. Elle doit aussi en recevoir de l'Algérie, notamment à l'égard des Harkis. Oui, le respect doit être réciproque.
Mesdames et messieurs, chers amis, en ce jour où dans tous les départements de France, nous rendons hommage aux Harkis, je souhaite de tout coeur que notre pays, la France, prenne pleinement conscience du sacrifice de vos familles et qu'elle soit à la hauteur des risques que ces hommes ont pris pour elle. Que notre hommage ne se traduise pas qu'en paroles, mais qu'il s'inscrive dans la durée, par les actes de la reconnaissance. Et que cette reconnaissance contribue à bâtir un nouveau patriotisme, un nouveau respect du beau drapeau qui nous rassemble, par amour de la France.
Je vous remercie.
De la « théorie du chaos » en politique à l’engagement militant dans la présidentielle
« Application de la « théorie du chaos » en politique : des événements dans une chambre d’hôtel à New York provoquent à plusieurs milliers de km un tremblement de terre politique… Quelle que soit l’issue judiciaire de cette affaire sordide, l’emballement médiatique (sous forme de feuilleton dramatique quotidien) qui l’accompagne nous éloigne des vrais enjeux des prochaines échéances électorales.
Pourtant, la France a dans quelques mois un rendez-vous des plus sérieux, un rendez-vous majeur, un rendez-vous avec elle-même : celui de l’élection présidentielle puis dans la foulée du scrutin législatif.
Or, dans cette agitation désordonnée, amplifiée par le spectacle des primaires socialistes et de la succession d’annonces de candidatures, Nicolas Sarkozy, tant décrié ces dernières années par les « bien pensants » et souvent « lynché » par de nombreux titres de presse, apparait comme un point de stabilité, de maturité, de compétence ; et cela sans perdre sa grande force, qui fait que la fonction présidentielle ne sera plus jamais comme avant : sa capacité de mouvement, c’est-à-dire de réformes, avec énergie et une bonne dose non seulement de courage mais aussi de franchise (une vraie qualité à souligner).
Certains lui reprochent de ne pas aller assez loin dans le changement, d’autres – beaucoup – lui reprochent d’aller trop loin. La vérité se situe entre les deux. Tout en affrontant la plus violente crise économique de l’après guerre, le Président de la République a engagé la modernisation de notre pays, meilleure façon de le dynamiser dans la mondialisation tout en préservant son identité et son art de vivre.
Alors, évidemment, rien n’est parfait. Mais dressons un rapide bilan.
En seulement quatre ans, Nicolas Sarkozy :
– a concrètement agi pour réhabiliter le travail (défiscalisation des heures supplémentaires, qui allège le coût du travail pour l’employeur et favorise le pouvoir d’achat du salarié : 150 € de gain mensuel pour un ouvrier qui effectue deux heures supplémentaires par semaine);
– a amorcé la lutte contre l’assistanat tout en défendant le pouvoir d’achat des plus faibles (création du RSA, développement de l’esprit entrepreneurial avec le statut de micro entrepreneur);
– a engagé l’assainissement des comptes publics (réforme des retraites, développement de la RGPP, non remplacement d’un départ sur deux à la retraite dans la fonction publique);
– a renforcé l’attractivité notre territoire, y compris fiscale, et a soutenu la compétitivité de nos entreprises (suppression de la taxe professionnelle, engagement du projet – essentiel – de « Grand Paris » pour faire de la capitale de la France une véritable « cité monde » du 21è siècle, triplement du crédit d’impôt recherche pour les PME, bouclier fiscal puis refonte de l’ISF et de la fiscalité du patrimoine, exonération des droits de succession des classes modestes et moyennes);
– a engagé la France sur la voie du développement durable et écologique avec les lois dites du Grenelle de l’Environnement;
-a renforcé l’autorité républicaine (peines plancher pour les récidivistes instaurées en 2007, rétention de sûreté pour les criminels les plus dangereux depuis 2008, renforcement des moyens de la Justice avec 900 millions € depuis 2007 et l’accroissement de 18% du nombre de magistrats, lutte contre les communautarismes avec l’interdiction de la dissimulation du visage dans l’espace public);
– a redonné du rayonnement international à la France (succès de la présidence de l’Union Européenne en 2008, adoption du traité simplifié de Lisbonne, gestion volontariste et efficace de la crise géorgienne, incitation à la régulation mondiale en activant le G20, rôle moteur de notre pays en Côte d’Ivoire et en Lybie pour protéger les populations civiles et défendre les intérêts français);
– a adapté et dynamisé les Universités françaises avec l’instauration de leur autonomie et de leur liberté de partenariats;
– et, pour conclure, a mené une action, à mes yeux primordiale et pas assez notée, de modernisation des institutions et de défense des libertés publiques et indivuduelles (réduction à deux du nombre maximum de mandats consécutifs du Président de la République, renforcement du pouvoir du Parlement qui désormais maitrise la moitié de l’ordre du jour législatif, renforcement des contre-pouvoirs avec les présidences de la commission des finances de l’Assemblée Nationale et de la Cour des Comptes confiées à un membre de l’opposition, simplification de la carte territoriale avec le remplacement des conseillers généraux et régionaux par les conseillers territoriaux, renforcement des droits des citoyens par la mise en œuvre de la question préalable de constitutionnalité, la saisine du Défenseur des Droits, la réforme de la garde à vue).
Cette liste n’est pas exhaustive, mais que de changements en seulement quatre ans, après tant d’années d’inertie, de tergiversations, de cynisme, parfois d’hypocrisies, trop souvent de renoncements.
Bien-sûr, « on ne gagne pas sur un bilan ». Bien-sûr, l’époque est difficile et les problèmes nombreux. Mais bien sûr aussi, ceux qui agissent et qui ont des résultats doivent plus inspirer confiance aux citoyens que ceux qui commentent, surfent sur les opinions, et dénigrent systématiquement l’action menée. C’est vrai également à l’échelle locale !
Les mois qui viennent doivent permettre de défendre cette action et d’œuvrer à un message d’avenir, porteur d’espérance, de partage, de responsabilités : la responsabilité de lutter contre les déficits publics, la responsabilité de concrétiser les 35 milliards d’euros d’investissements d’avenir prévu par la mission RICOL pour soutenir l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation, la responsabilité de proposer à nos enfants et petits enfants un pays apaisé, fier de ses racines et tourné vers le monde, qui ne renie pas son passé mais vit dans son époque, qui récompense l’effort, le travail et le risque, bref le mérite, et veille à donner sa chance à chacun.
Entre ceux qui veulent dissoudre la France dans la mondialisation et font du déni d’identité, et les autres qui opposent la France à la mondialisation et font du déni de réalité, nous avons la possibilité, le devoir, de préserver et faire gagner la France dans la mondialisation.
C’est dans cet esprit que je vous invite à vous engager en faveur de la réélection du Président de la République. » David Lisnard, le 31 mai 2011