Celui qui aime San Antonio par F. Dard ne peut être foncièrement mauvais. Je confirme que dans les plus mauvais moments de ma vie, quand celle-celle ci ne tenait qu’à un cathéter ténu, la lecture des avatars de Béru, les fulgurances du doux Pinuche, les pages philosophiques débridées de F.Dard, sans oublier les descriptions des exploits sexuels de Sana, toutes choses qui m’ont aidé à lutter.
J’aime également LF Céline, celui de Voyage au bout de la Nuit,Mort à Crédit, une écriture au scalpel, les tripes sont sur la table, la phrase écorche vif le lecteur comme elle a du martyriser l’auteur. Pour le reste, son antisémitisme, la justice est passée, l’histoire a jugé. Il est de ces poètes qui se sont maudit eux mêmes, conscient de leurs écrits.
Enfin j’ai une affection particulière pour mes compatriotes A. Camus et E. Robles, la langue est pure, ce nihilisme « méditerranéen » forgé par un soleil particulier que ceux qui l’ont subi peuvent, peut-être, mieux comprendre.
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MUNOS 18 août 2011 - 15 h 42 min
Celui qui aime San Antonio par F. Dard ne peut être foncièrement mauvais. Je confirme que dans les plus mauvais moments de ma vie, quand celle-celle ci ne tenait qu’à un cathéter ténu, la lecture des avatars de Béru, les fulgurances du doux Pinuche, les pages philosophiques débridées de F.Dard, sans oublier les descriptions des exploits sexuels de Sana, toutes choses qui m’ont aidé à lutter.
J’aime également LF Céline, celui de Voyage au bout de la Nuit,Mort à Crédit, une écriture au scalpel, les tripes sont sur la table, la phrase écorche vif le lecteur comme elle a du martyriser l’auteur. Pour le reste, son antisémitisme, la justice est passée, l’histoire a jugé. Il est de ces poètes qui se sont maudit eux mêmes, conscient de leurs écrits.
Enfin j’ai une affection particulière pour mes compatriotes A. Camus et E. Robles, la langue est pure, ce nihilisme « méditerranéen » forgé par un soleil particulier que ceux qui l’ont subi peuvent, peut-être, mieux comprendre.