Edito

Ne boudons pas notre plaisir, celui de nous exprimer, de débattre, de prendre parti, bref de participer à la vie publique, car elle est ce que les citoyens en font. Ce blog est conçu pour cela. Il constitue un véritable espace de liberté. Parallèlement à la proximité physique dont je m’attache à faire preuve dans l’exercice de mes fonctions à Cannes, je souhaite que ce blog soit un instrument de proximité « intellectuelle », par la facilité de dialogue qu’il propose, la liberté d’expression des opinions, comme les contacts directs autour d’idées et de convictions qu’il permet.

Mais cette liberté, et c’est la deuxième valeur qui prévaut ici, elle nécessite parallèlement de faire preuve de responsabilité. Responsabilité d’éviter tout propos d’ordre privé, qui ne sera pas conservé sur ce blog, responsabilité surtout de débattre, de susciter l’affrontement d’idées, pour contribuer – à notre modeste échelle – au sursaut, dans la pratique de la Res Publica, dont la France a le besoin impératif, partout et à chaque fois que cela est possible.

C’est donc bien d’engagement qu’il s’agit. Engagement, contre le danger du nihilisme généralisé, la facilité du coup de gueule velléitaire qui exonère de toute analyse sérieuse des problèmes et des solutions à apporter. Engagement pour participer à la recherche de la meilleure organisation possible du « champs collectif », pour faire entendre la voix de ceux qui prennent parti et veulent agir. Bref, engagement, n’ayons pas peur des mots, POLITIQUE.

L’engagement politique, il exige aujourd’hui des convictions bien sûr, beaucoup de travail aussi, et une certaine dose de courage.

« Le pessimisme est d’humeur, l’optimisme de volonté », a écrit Alain. Merci à tous ceux qui refusent la fatalité et l’inertie, le prêt à penser, à tous ceux qui croient encore en l’action publique, pour la France et, s’agissant des Azuréens, pour le bassin de vie cannois, de nous rejoindre. Avec bien sûr un trait commun : le plaisir de faire valoir ses idées.

Alors, « bloggons ensemble » !

Bien cordialement,

David LISNARD